Ce n’est pas si souvent que le coeur et le droit s’unissent pour dire le juste. La 7ème Chambre Correctionnelle de Nice y est parvenu grâce à Chantal Fontanesi et son avocat Me Philippe Teboul. Une soi-disante « substitution frauduleuse d’animaux » d’animaux domestiques, malgré la présence de la police municipale aux cotés de Chantal, a été rétablie en « sauvegarde d’animaux ».

Les animaux ne sont plus des choses qui peuvent être attachées à longueur de journée. Voilà ce qui a été plaidé, le 12 Juin 1993, contre l’avis de la plaignante qui réclamait 3 000 € de dommages et intérêts pour s’être vu retirer ses animaux. Voilà ce qui a été reconnu juste par cette chambre qui s’est positionnée en avance sur un droit animalier encore à la traîne.

L’intervention mesurée de Chantal, Présidente au grand coeur, engagée dans ce combat contre la violence faîte aux plus faibles ayant refusé de se plier aux injonctions d’un magistrat qui lui demandait de rendre ces animaux, a été reconnu comme juste et la « relaxe » prononcée. Les animaux sont reconnus comme des « êtres sensibles » par le Code de l’Environnement : Loi n° 76-629 du 10 Juillet 1976.


Cette actuelle décision de justice, rendue en faveur des animaux, devrait pouvoir également être applicable aux animaux d’élevage maintenus en cages. Voilà un pas que le droit s’honorerai de franchir. Merci Chantal.
Merci aux membres du  « Collectif animalier du 06“ qui l’ont toujours soutenue.

(texte de Christian Razeau)